Certes, il n'y avait pas de caravane de Personnes à Mobilité Réduite à l'époque du commerce de la soie, mais aujourd'hui, plusieurs de ces carrefours légendaires sont devenus accessibles grâce aux efforts d'aménagement des dernières années.

Voyager en Ouzbékistan, au cœur de l'Asie centrale, peut paraitre une idée un peu folle. Pourtant, explorer ces lieux mythiques, chargés d'histoire, reste un rêve pour tout grand voyageur. Carrefour de civilisations et riche d'un patrimoine historique exceptionnel, l'Ouzbékistan offre même quelques atouts convaincants pour s'y ''aventurer'' :

- Un TGV local relie plusieurs villes à 250 km/h.

- Le coût de la vie y est relativement abordable.

-  Pas d'obligation de visa pour entrer dans le pays

- Et un vol direct relie Paris à Tachkent, la capitale.

L'accessibilité en fauteuil roulant, toutefois, restait un mystère. Malgré l'absence d'informations sur des chambres d'hôtel adaptées, j'ai décidé d'y aller pour voir par moi-même et recueillir des infos.

L'idée était de faire un voyage de 14 jours entre plusieurs villes : Tachkent - Boukhara - Samarkand - Khiva, et de les relier en train. Je partais avec deux membres de l’association Accès Aventure qui partaient faire un repérage pour organiser un séjour adapté.

Mon arrivée à Tachkent m'a laissé un peu perplexe : la ville était difficilement praticable en fauteuil et les rues posaient de nombreuses diffultés.

À Boukhara, le contraste était frappant ! La circulation en fauteuil était bien plus fluide dans le centre historique, si accessible qu'on a immédiatement ressenti la nécessité de trouver un hôtel adapté.

Ce serait vraiment dommage que des personnes en fauteuil ne puissent pas profiter pleinement de cette ville si fascinante !

Samarcande, notre étape suivante, présentait un bilan plus mitigé. Se déplacer n'était pas aisé, mais à ma grande surprise, le principal site touristique : le Rejistan - à ne pas manquer ! - était vraiment bien adapté.

Enfin, nous sommes arrivés à Khiva, une ville plus au nord. Nous avons pris un train de nuit de 16 heures depuis Samarcande, mais d'ici peu, Khiva sera accessible par le TGV, ce qui réduira le trajet à seulement trois ou quatre heures depuis Boukhara. La ville ressemblait à Boukhara par certains aspects, mais avec un centre beaucoup plus petit, ce qui facilitait les déplacements en fauteuil puisque la plupart des sites touristiques se concentrent autour d'une même rue. Bien que l'accès à l'interieur des sites pose toujours problème, les édifices sont splendides et depuis l'extérieur, la vue est magique.

Des fiches détaillées sur l'accessibilité de ces destinations seront bientôt disponibles sur notre site...

Tentez l’aventure : un voyage magnifique vous attend !