J'ai eu l'impression de vivre un sketch en retournant à Kochi (la cinquième fois).
Depuis ma première visite en 2016, j'avais toujours vu le métro en construction. Cette année, étant opérationnel, j'ai voulu l'essayer. Je pensais que cela pourrait être utile pour Access Trip, étant donné qu'il y avait déjà des informations sur l'accessibilité de la ville. Mais dès le départ, j'ai rencontré des difficultés au guichet, avec des noms de stations imprononçables pour un étranger et un système peu adapté aux touristes. Malgré cela, j'ai décidé de continuer, repérant les ascenseurs. Mais devant le poste de contrôle, j'ai abandonné, trouvant cela trop compliqué. La barrière de la langue a également été un obstacle, avec un personnel ne parlant pas anglais et ma tentative de communication en malayalam n'ayant guère de succès. Malgré tout, j'ai persisté pour au moins prendre quelques photos pour le site. Des agents du métro ont même décidé de m'accompagner. Une fois sur le quai, j'ai expliqué à plusieurs reprises que je ne voulais pas monter dans le métro, mais en vain. Quand le métro est arrivé, ils se sont mis derrière moi, ont pris les poignées de mon fauteuil et en quelques secondes m'ont fait entrer dans le wagon. Même si j'ai tenté de refuser, j'ai finalement abandonné pour éviter tout incident et me suis laissé faire. Les gens à l'intérieur me dévisageaient... J'ai décidé de descendre à la station suivante, j'ai dû bousculer une classe d'école pour sortir. Revenir en arrière a été compliqué, nécessitant l'achat d'un nouveau ticket. En descendant finalement du métro, j'ai recroisé les mêmes agents qui semblaient perplexes, me posant des questions mais incompréhensibles....
Malgré cette expérience peu concluante et bien que je ne puisse pas recommander le métro de Kochi aux touristes même si il est accessible, ce moment de solitude m'aura fait beaucoup rire !